Production des élèves : 2009-2010

Production des élèves : 2009-2010

1re6 : Dans l’intrinsèque de notre cœur

Viscère musculaire situé entre les poumons, le cœur est une pompe chargée de régir la propulsion du sang vers les organes du corps. Il constitue avec les poumons et le cerveau un triumvirat ostentatoire manipulant quasiment toutes les synergies du corps. Toute atteinte au muscle cardiaque (le myocarde), à l’une de ses quatre cavités (deux oreillettes et deux ventricules) ou à l’une de ses connexions vasculaires (artères et veines) pourrait altérer la physiologie du cœur. Aujourd’hui, les cardiopathies s’avèrent scander les principales causes de mortalité au monde. Le but de la médecine a toujours été d’acquérir une espérance de vie maximale, et contourner de telles maladies n’est pas sans être qualifié d’exploit aussi bien sur le plan théorique que sur le plan pratique. Parmi les maladies cardiaques critiques, nous pouvons distinguer l’insuffisance cardiaque qui traduit une incapacité du cœur à pomper suffisamment le sang vers l’organisme. Dépister cette maladie revient à se baser sur les résultats d’un électrocardiogramme ECG, d’une épreuve d’effort ou d’une imagerie par résonance magnétique IRM chez le patient suspect. Les critères d’affirmation sont, sans ambages, une VO2 max inférieure à 25 mL/min/kg ou un volume d’éjection systolique inférieur à 25%. D’ailleurs, la fatigue et l’essoufflement sont des symptômes qui se manifestent d’abord à l’effort. Lorsqu’ils surviennent au repos, l’insuffisance cardiaque mue pour atteindre son stade terminal ou avancé. Plusieurs médicaments (bêtabloquants ou diurétiques) sont administrés afin de réduire cette maladie, voire l’éliminer. Toutefois, lorsque la cure médicamenteuse échoue, des remèdes chirurgicaux sont requis: la transplantation cardiaque ou le cœur artificiel. Notons que l’implantation d’un cœur artificiel a été réussie pour la première fois au Liban au centre médical de l’AUB en août 2009, grande épopée permettant à l’équipe médicale de gravir les échelons du vrai exploit médical. La transplantation cardiaque, également appelée «greffe cardiaque », est une opération dûment biologique consistant à prélever le cœur du donneur, le greffon, et le mettre à la place du cœur natif du receveur. Au cours des préparations préopératoires, s’assurer de la compatibilité histologique, sanguine et immunologique est une étape cruciale. Le patient, inscrit sur une liste d’attente, est opéré en fonction de la gravité de sa situation et de la disponibilité du greffon. Le risque majeur que court un individu est le rejet du greffon lorsque les cellules immunitaires (surtout les lymphocytes T) du hôte, détectent le non soi et se « coalisent » pour le repousser. Des médicaments immunosuppresseurs sont prescrits pour atténuer la probabilité de rejet. Cependant, ces médicaments présentent moult effets secondaires néfastes et peuvent engendrer la maladie coronaire du greffon ainsi que des complications extracardiaques (insuffisance rénale, lésions cutanées). Le patient opéré pratique une activité sportive mais surveillée et régulée par une équipe de cardiologues. Quant au cœur artificiel, c’est un remède mécanisé et robotisé se présentant sous deux types : pneumatique (Jarvik- Thoratec) et rotatif (Novacor). Souvent, c’est une pompe intracorporelle liée par des tuyaux à un générateur et une console, ces deux étant alimentés par une batterie. Celle-ci devrait être rechargée régulièrement (toutes les 40 minutes), facteur dont nous ne pouvons pas passer outre. Les tuyaux inhibent la motricité du patient, quoiqu’il lui soit autorisé de pratiquer une activité physique surveillée avec véhémence. Aucun cœur artificiel n’a été jusqu’à présent conçu pour remplacer définitivement le cœur natif insuffisant ou pour se substituer à la greffe : c’est un pont temporaire auquel recourent les chirurgiens cardiologues et les spécialistes avant d’arriver à la greffe. Celle-ci est rarement disponible, vu le manque flagrant de greffons disponibles. Afin de contourner toute maladie cardiaque ou cardiovasculaire nécessitant de telles interventions chirurgicales et d’atténuer le risque de leur survenue, un mode de vie sain est conseillé et une alimentation équilibrée est fortement recommandée.

Nadine HOYEK-Collège Notre-Dame de Jamhour 1re 6

1reS-3 : Interventions Chirurgicales : Anesthésie ou Hypnose ?

Ces dernières années, on assiste à l'émergence de l'hypnose comme inhibiteur de douleur dans les interventions chirurgicales. Cette technique s'avère plus saine pour le patient et moins risquée que l’anesthésie. Qu'est-ce que l'hypnose ? Pourquoi la pratique-t-on de plus en plus ? Pourra-t-elle remplacer l'anesthésie dans les interventions chirurgicales ?

De nos jours, afin d'éviter les cancers, on s'écarte des traitements médicaux qui consistent à injecter, à inhaler ou à avaler des substances chimiques et on se dirige vers une médecine plus naturelle et plus saine. Dans cette politique médicale, on voit émerger l'hypnose qui s'avère une technique idéale pour stopper la douleur d'un patient. Avant tout, l’hypnose est une autohypnose, dirigée par un hypnotiseur. C’est le passage de l’état conscient à l’état de subconscient grâce aux suggestions données par l’hypnotiseur. Notre conscient englobe les réflexions que fait notre cerveau sur chaque élément. L'absence de ce conscient est donc un état pendant lequel nos émotions prennent le dessus et où on agit spontanément sans réfléchir. C'est alors notre subconscient, dans lequel sont enfouies toutes les expériences et les émotions par lesquelles on est passé dans notre vie, qui est simulé pendant l’hypnose. Les suggestions sont des demandes que donne l’hypnotiseur au sujet afin d’arriver à un état précis. Tout acte du sujet durant l’hypnose est provoqué par une suggestion. L’induction en hypnose consiste à réduire le nombre de facteurs qui retiennent l’attention jusqu'à ce qu’il n’y ai pour le patient qu’un facteur digne d’attention : la voix et signification des paroles du praticien. Le thérapeute demande alors au patient de se concentrer sur un point réel ou imaginaire, sur sa respiration, ou sur un style.

Prenez une position confortable … vous pouvez regarder autour de vous… écoutez ma voix... faisant cela votre corps peut entrer dans un état de détente… grande détente…vos yeux se ferment tranquillement…

La transe-hypnotique est un état détendu de concentration. On peut parler de sommeil éveillé. Durant cette étape, on constate plusieurs changements (la suggestibilité, le littéralisme, la dissociation, l’hallucination, la catalepsie, les mouvements idéomoteurs, la relaxation, le somnambulisme). Si certains signes sont évocateurs d’une transe-hypnotique, aucun n’est cependant spécifique. En effet, ils peuvent tous se rencontrer dans d’autres situations, très différentes les unes des autres. Par ailleurs, ces phénomènes sont variables d’une personne à l’autre et pour un même sujet, d’une séance à l’autre. Il n’y a donc pas d’expérience standard de l’état hypnotique, chacun ayant une personnalité et une histoire différentes. Pendant cet état, le thérapeute peut provoquer l’analgésie du patient. Cette analgésie est tellement convaincante qu’on remplace aujourd’hui l’anesthésie générale par l’hypnose.

L’hypnose semble une technique plus simple et plus saine que l’anesthésie. En effet, elle se réalise sans donner des produits anesthésiant au patient. Elle est donc plus saine puisqu’elle épargne le  patient de produits chimiques. Dans le même sens, la récupération après l’hypnose est bien plus facile que celle de l’anesthésie. Les effets secondaires causés par l’hypnose sont négligeables, voire inexistants. Le patient se remet directement de l’hypnose, juste après son réveil de cet état. Cependant, l’anesthésie présente des effets secondaires multiples qui peuvent durer des fois jusqu'à trois jours (nausées, vertiges, hallucinations, …). De plus, lorsque les produits anesthésiants commencent à perdre leur effet analgésique sur le corps, le patient ressent la douleur causée par la plaie de l’opération. On injecte alors des produits comme la morphine par sérum. Dans l’hypnose, le thérapeute suggère au patient qu’à son réveil, toute sensation de douleur est inexistante, ce qui élimine le risque de douleur après l’opération.

L’hypnose agit par la force seule de la voix de l’hypnotiseur et par la foi du patient en l’autohypnose. Le mode d’action des anesthésiants sur le corps est cependant plus complexe scientifiquement. Il met en jeu le système GABAergique inhibiteur qui agit sur le système nerveux du corps et le bloque. Même si l’hypnose s’avère être la technique idéale pour inhiber la douleur d’un patient subissant une opération chirurgicale, puisqu’elle est réalisée plus facilement et ses effets secondaires sont négligeables, l’anesthésie reste une technique plus sure puisqu’elle est expliquée scientifiquement. L’hypnose remplacera surement l’anesthésie dans les interventions chirurgicales si on comprend mieux scientifiquement ce phénomène. D’ici là, les rationnels adopteront l’anesthésie si ils se confrontent à une opération alors que les aventuriers se dirigeront vers l’hypnose.

Emile Atallah
Salim Aziz
Nadim Dirani
Alain Roukoz
1re 3

1reS-3 : À la recherche de Morphée

Gérard de Nerval disait : « Le sommeil occupe le tiers de notre vie. Il est la consolation des peines de nos journées ou la peine de leurs plaisirs, mais jamais je n’ai éprouvé que le sommeil fut un repos ».
Tandis que Lautréamont disait : « Le sommeil est une récompense pour les uns, un supplice pour les autres ». En effet, certaines personnes trouvent le sommeil rapidement tandis que d’autres deviennent petit à petit insomniaques.

Bien que les heures de sommeil varient selon les personnes, il faut préciser que  le sommeil est très important pour la santé, c’est un repos périodique de l’organisme, pendant lequel, tous les organes s’assoupissent alors que la respiration, la circulation sanguine et digestions subsistent.

Les Bienfaits du sommeil :

  • Le sommeil évacue les tensions de la journée et procure la détente.
    Il consolide la mémoire et accroit les performances.
  • La nuit porte conseil ˝ c’est prouvé : le sommeil permet aux neurones de résoudre les problèmes de la journée.

Pour favoriser le sommeil 10 règles d’Or :

Conseils pour mieux dormir :

1- Doucement avec les excitants
Le soir, réduisez café, thé, vitamine C, cola et cigarettes. Attention aussi aux médicaments antimigraineux et antidouleur, à base de caféine.

 

2- Une alimentation sous contrôle
Essayez de consommer régulièrement, des aliments riches en vitamine B (poisson, soja, fruits secs, céréales). Le calcium et le magnésium aussi favorisent le sommeil. On trouve le calcium surtout dans les laitages et le magnésium dans le chocolat, les fruits et légumes secs. On peut doper son taux de mélatonine (dénommée hormone du sommeil), en consommant, sans excès, des aliments comme le radis, le maïs, le gingembre et l’orge.

3- Des soirées au calme
Comme un bain tiède avant le coucher, de la lecture, une tisane : d’aubépine, valérianne, passiflore, la mélisse, fleur d’oranger.

 

4- Pas de repas trop copieux, ni d'alcool ni de cigarettes

5- Le lit réservé à l'endormissement
Evitez au maximum les activités perturbatrices: travailler ou manger dans votre lit.

6- Une chambre aérée
La température idéale: 19°C environ.

7- A l’écoute des signaux du sommeil
Tenez compte des bâillements, picotements des yeux qui précédent l’endormissement.

8- Un rythme régulier
Il est préférable de se coucher et de se lever à heures fixes. 

9- Ne vous obligez pas à dormir
Inutile de rester au lit plus de 30 minutes à se tourner et à se retourner. Il vaut mieux se lever, lire, ou boire un verre d’eau.

10- Pas de sieste

Pour conclure, si l’insomnie persiste, il est conseillé de consulter un médecin spécialiste qui pourrait prescrire un somnifère dont il faut suivre rigoureusement la dose conseillée et la durée pour ne pas tomber dans les mauvaises conséquences.

Tracy Abi Jaoudé, Marc Zeydane, Jean-Pierre Maalouf 1re3

1reS-4 : Chocolat : un aliment pas comme les autres…

Chocolat : un aliment pas comme les autres…

«Chocolat ! Voilà bien un mot qui évoque des extases indescriptibles. Est-il un homme, une femme ou un enfant qui n'en ait pas désiré, qui n'en ait pas dévoré, et qui l'instant d'après, n'ait pas rêvé d'en dévorer encore ? »

Quatre personnes sur cinq aiment le chocolat ; la cinquième a peur de l’avouer !  Le chocolat est, plutôt que le nectar ou l'ambroisie, la vraie nourriture des dieux. Le chocolat est moelleux, sensuel, subtil, profond, somptueux, gratifiant, puissant, dense, séducteur, suggestif, riche, soyeux, doux, luxueux, sacré, céleste, inouï , mystique et mythique... On pourrait l’appeler : divine gourmandise.
Entre le croquer ou le contempler, on ne sait plus quoi en faire ! Le croquer serait une sorte d’assassinat de l’art, de la beauté et  de la sensualité… L’observer serait une facette d’un masochisme exacerbé.

Entre fiction et réalité, le chocolat s’impose : il est le pont gourmand, formé par barres entassées, qui conduit l’Homme de la réalité amère vers le monde de la délectation.

« La  vraie force est non pas de pouvoir casser le pont de chocolat en quatre mais de n'en manger qu'un seul carré ! »
Le chocolat présente un éventail de vertus et exerce de nombreux effets sur l’organisme. Il s’agit d’un antioxydant, un anti-vieillissant, un antidépresseur, un anticancer et une source énergétique.  Certains affirment que le chocolat présente des effets aphrodisiaques…  Cependant, il existe une controverse concernant ce sujet. Contrairement à ce que pensent nombre de personnes, le chocolat présente un effet cariostatique et permet la protection de l’émail des dents. Observera-t-on un jour ou l’autre un dentifrice en chocolat ?

L’omnipotence de la divine gourmandise ne se limite pas à la santé mais elle se réinvente dans les multiples facettes de l’art. Elle s’introduit dans l’érotisme, pose pour des catalogues de prêt-à-porter, constitue la matière d’accessoires contemporains, et devient la matrice d’une sublimation exacerbée.

Le chocolat est un être démiurge, il transporte l’homme vers un monde magique qui lui est propre, et ce par son contact aux papilles gustatives. Il permet l’entremêlement harmonieux et raffiné des sens du goût, de la vue, de l’odorat et du toucher pour nous procurer l’euphorie, l’extase et la fantaisie, il nous fait fredonner des mélodies orgastiques qui impliquent le sens de l’ouïe.

Le chocolat nous rend pervers, il éveille en nous la culpabilité, et en même temps nous rend tellement heureux. Nul ne peut nier qu’une vie sans chocolat est une vie à laquelle manque l’essentiel.

« Aimez le chocolat à fond sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable! ».

Maha Abou Jaoude, Lama Noureddine, Zahi Ghorayeb, Jerome Kaikati 1reS-4