1reS-4 : Chocolat : un aliment pas comme les autres…

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Chocolat : un aliment pas comme les autres…

«Chocolat ! Voilà bien un mot qui évoque des extases indescriptibles. Est-il un homme, une femme ou un enfant qui n'en ait pas désiré, qui n'en ait pas dévoré, et qui l'instant d'après, n'ait pas rêvé d'en dévorer encore ? »

Quatre personnes sur cinq aiment le chocolat ; la cinquième a peur de l’avouer !  Le chocolat est, plutôt que le nectar ou l'ambroisie, la vraie nourriture des dieux. Le chocolat est moelleux, sensuel, subtil, profond, somptueux, gratifiant, puissant, dense, séducteur, suggestif, riche, soyeux, doux, luxueux, sacré, céleste, inouï , mystique et mythique... On pourrait l’appeler : divine gourmandise.
Entre le croquer ou le contempler, on ne sait plus quoi en faire ! Le croquer serait une sorte d’assassinat de l’art, de la beauté et  de la sensualité… L’observer serait une facette d’un masochisme exacerbé.

Entre fiction et réalité, le chocolat s’impose : il est le pont gourmand, formé par barres entassées, qui conduit l’Homme de la réalité amère vers le monde de la délectation.

« La  vraie force est non pas de pouvoir casser le pont de chocolat en quatre mais de n'en manger qu'un seul carré ! »
Le chocolat présente un éventail de vertus et exerce de nombreux effets sur l’organisme. Il s’agit d’un antioxydant, un anti-vieillissant, un antidépresseur, un anticancer et une source énergétique.  Certains affirment que le chocolat présente des effets aphrodisiaques…  Cependant, il existe une controverse concernant ce sujet. Contrairement à ce que pensent nombre de personnes, le chocolat présente un effet cariostatique et permet la protection de l’émail des dents. Observera-t-on un jour ou l’autre un dentifrice en chocolat ?

L’omnipotence de la divine gourmandise ne se limite pas à la santé mais elle se réinvente dans les multiples facettes de l’art. Elle s’introduit dans l’érotisme, pose pour des catalogues de prêt-à-porter, constitue la matière d’accessoires contemporains, et devient la matrice d’une sublimation exacerbée.

Le chocolat est un être démiurge, il transporte l’homme vers un monde magique qui lui est propre, et ce par son contact aux papilles gustatives. Il permet l’entremêlement harmonieux et raffiné des sens du goût, de la vue, de l’odorat et du toucher pour nous procurer l’euphorie, l’extase et la fantaisie, il nous fait fredonner des mélodies orgastiques qui impliquent le sens de l’ouïe.

Le chocolat nous rend pervers, il éveille en nous la culpabilité, et en même temps nous rend tellement heureux. Nul ne peut nier qu’une vie sans chocolat est une vie à laquelle manque l’essentiel.

« Aimez le chocolat à fond sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable! ».

Maha Abou Jaoude, Lama Noureddine, Zahi Ghorayeb, Jerome Kaikati 1reS-4