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La Croix : La mort du P. Kolvenbach, jésuite dans l’âme

Bruno Bouvet, le 27/11/2016

Préposé général de la Compagnie de Jésus de 1983 à 2008, le P. Peter Hans Kolvenbach est décédé samedi 26 novembre, quatre jours avant son 88e anniversaire.

Ce Néerlandais d’origine avait su restaurer des liens de confiance entre les jésuites et le Vatican.

Six semaines après l’élection du P. Arturo Sosa à la tête de la Compagnie de Jésus, c’est une autre page majeure de l’histoire des jésuites qui s’est tournée ce week-end : le P. Peter Hans Kolvenbach, qui fut préposé général des jésuites de 1983 à 2008 avant d’être remplacé par le P. Adolfo Nicolas, est décédé samedi 26 novembre à Beyrouth, la capitale libanaise où ce prêtre de rite arménien d’origine néerlandaise a vécu et enseigné pendant vingt-cinq ans. Il allait célébrer ce mercredi son 88e anniversaire.

Outre qu’elle constitua une surprise pour de nombreux observateurs, son élection, le 11 septembre 1983, comme 29e successeur de Saint Ignace, intervint dans un contexte chahuté : son prédécesseur, le Basque Pedro Arrupe (1907-1991), fervent promoteur de la justice sociale et du combat contre la pauvreté entretenait des relations extrêmement difficiles avec Rome, marquées du sceau de la défiance et du soupçon. Au point que le pape Jean-Paul II décida de nommer un délégué pontifical, lorsque le P. Arrupe fut victime d’une thrombose cérébrale, ce qui a été perçu par certains comme une intrusion dans le processus électoral des jésuites.

A Great Man Has Died: Peter-Hans Kolvenbach, R.I.P.

America The National Catholic Review
James Martin, S.J. | Nov 26 2016

Word has reached the Jesuit Curia in Rome that a great man has died. Peter-Hans Kolvenbach, S.J., the Superior General of the Society of Jesus from 1983-2008 has died in Beirut. After a tumultuous few years under the papacy of St. John Paul II, Father Kolvenbach restored a sense of equilibrium between the society and the Vatican, with a deft and diplomatic hand. What the society owes him, then, is beyond measure.
But for me the most moving part of his generalate came in how he left it. He was the first Jesuit Superior General to resign, and many say his resignation paved the way for Pope Benedict XVI's resignation. After he was replaced by Father Adolfo Nicolás, he was asked what he would do next. Whatever my superiors ask me to, he said.

L'Orient-Le Jour : Internet perd sa majuscule

La Seize - OLJ - 01/06/2016

C'est à partir d'aujourd'hui, mercredi 1er juin, que le bouleversement aura lieu : le Stylebook de l'agence Associated Press, bible grammaticale, orthotypographique et linguistique pour la presse anglo-saxonne, sort son édition 2016, dans laquelle le mot Internet perd sa majuscule et, pour certains, ses titres de noblesse. Un événement important puisque l'écriture exacte d'un nom propre, sa définition et son utilisation, décidées par l'agence de presse, deviennent la norme journalistique qui va jusqu'à influer sur les dictionnaires.

Agenda culturel : The first Avicenna Award in Medical Sciences goes to a Lebanese researcher

The first Avicenna Award in Medical Sciences goes to a Lebanese researcher
Christiane Ferran, professor at Harvard Medical School from Lebanese origin, has been chosen for the first Avicenna Award in Medical Sciences 2015 at Harvard Arab Weekend 2015.

Agenda culturel - 3/11/2015

The Avicenna Award in Medical Sciences is an honorary award that gives recognition to exceptional and innovative achievements of senior Arab/Arab-American scientists and/or physicians in the field of medicine or life sciences, in particular those contributing to scientific developments in medicine.

L'Orient-Le-Jour junior : 100 ans pour le MEJ en feu de joie

100 ans pour le MEJ en feu de joie
Stéphanie Jabre | 01/10/2015
 

30 Questions à Poser à Votre Enfant à la Place de "Comment s'est Passée Ta Journée ?"

Quand je récupère mon fils à la sortie de l’école, le jour de la rentrée, je pose systématiquement la même question : « alors comment s’est passée ta journée ». Et j’obtiens toujours la même réponse : « bien ». Allez quoi, c’est le 1er jour d’école, et c’est tout ce que tu me racontes !

Le deuxième jour, même question. Et là, il m’a répondu : « il n’y a pas trop d’imbéciles ». Super… Je suppose que le problème vient de moi. Cette question ne l’inspire pas beaucoup. Elle est trop large, indéterminée et pas franchement intéressante. J’ai donc pensé à quelques alternatives et j’ai préparé une liste de questions auxquelles mon fils pourrait répondre d’un simple mot… ou même d’un grognement.

En réalité, il a même réfléchi pendant au moins 30 min avant de répondre à la question 8 !

L'Orient-Le-Jour : Ce ne sera pas un adieu

OLJ - Nos Lecteurs ont la Parole - 03/10/2015
Eulalie SERHAL (SV3 - Promo 2016)

On dit qu'on ne peut apprécier la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdue. C'est donc en m'informant sur les formalités d'émigration à l'étranger pour étudiants que je réalise combien tu comptes pour moi. Non petit cèdre, ce ne sera pas un inconsolable adieu d'ici à la fin de mon année scolaire. Je ne partirai jamais en emmenant ton image et le souffle d'un pays en détresse une fois mon baccalauréat terminé. Quitte à finir asphyxiée d'odeurs nauséabondes et d'innombrables injustices chaque matin, je resterai auprès de toi ainsi qu'au chevet de mon pays qui a tant besoin de moi.

L'Orient-Le-Jour : Dans les écoles libanaises, le français ou l’anglais ?

Interviews croisées

Propos recueillis par Anne-Marie el-Hage | OLJ - 03/08/2015

Au terme de leur mission au Liban, les deux ambassadeurs de France, Patrice Paoli, et de Grande-Bretagne, Tom Fletcher, ont répondu aux questions de « L'Orient-Le Jour» sur l'évolution du français et de l'anglais dans le système éducatif libanais, et sur le rôle de leurs pays respectifs en ce sens. Malgré une tendance à la baisse, la francophonie a encore de beaux jours devant elle dans le système éducatif libanais, vu la réputation d'exigence de l'enseignement français. Preuve en est, la majorité des élèves du pays sont scolarisés dans les filières francophones. Mais il n'en reste pas moins que l'anglais, réputé pour être plus facile et pour être la langue de l'Internet, se taille désormais une place de choix dans l'éducation au Liban. À tel point que pour la première année, davantage d'élèves présentent leurs examens officiels en anglais plutôt qu'en français. Interviews croisées des deux ambassadeurs, quelques jours avant leur départ.

Jonas, le prophète de miséricorde

Lire la Bible - Revue N°33 - Janvier 2015

Tout le monde connaît l’histoire de Jonas, que la liturgie nous rappelle chaque mercredi de la première semaine de Carême, un bref récit plein d’humour et de sagesse qui porte sa leçon d’universalisme et de miséricorde jusqu’à nous.

Jonas est envoyé par le Seigneur Yahvé à Ninive, capitale de l’Assyrie, l’ennemie héréditaire d’Israël, pour l’appeler à la conversion. Mais Jonas se met à fuir pour Tarsis, la ville du bout du monde où la Parole de Dieu n’arrive pas. Son navire est pris par la tempête, et les matelots, saisis d’une grande crainte en découvrant sa fuite, le jettent par-dessus bord. Englouti dans le ventre d'un grand poisson, il est rejeté sur le rivage le troisième jour.

Alors, il se lève et traverse Ninive, la ville immensément grande, en clamant : « Encore quarante jours et Ninive sera détruite. » Devant la conversion de ses habitants, Jonas est dépité et se plaint amèrement à Dieu de s'être repenti du malheur dont il les avait menacés.

Ce que l’on connaît moins, c’est le contexte historique de ce récit.

Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants »

Boris Cyrulnik est le ‘psy’ le plus célèbre et le plus apprécié de France. Alors que les réformes du collège et des programmes alimentent les débats, il nous livre son diagnostic sur l’école.
8 juin 2015
Olivier Van Caemerbèke


Vous avez cosigné une tribune du Monde intitulée « Contre l’école inégalitaire, vive le collège du XXIe siècle ». Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer dans le débat autour de la réforme du collège ?
C’est le constat que l’école a perdu sa capacité d’intégration : intégration des enfants des classes sociales défavorisées et intégration des enfants issus de l’immigration. Dans ma génération, seuls 3% des enfants faisaient des études supérieures, mais lorsque j’étudiais la médecine, il y avait plus de 10% d’enfants « pauvres  », contre moins de 2% actuellement.

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