14 mars 2015, discours du pape François aux membres de l’Union catholique italienne des enseignants, dirigeants, éducateurs et formateurs (Uciim)
Chers collègues,
Permettez-moi de vous appeler ainsi, car moi aussi j’ai été enseignant comme vous et je conserve un beau souvenir des journées passées en salle de classe avec les élèves. Je vous salue cordialement et je remercie le président de ses paroles courtoises.
Enseigner est un très beau travail. Il est dommage que les enseignants soient mal payés. Car ils ne dépensent pas seulement leur temps pour tenir des leçons, mais ils doivent se préparer, ensuite ils doivent penser à chacun des élèves : comment les aider à aller de l’avant. N’est-ce pas ? C’est une injustice. Je pense à mon pays, qui est celui que je connais : les pauvres, pour avoir un salaire qui soit plus ou moins suffisant, ils doivent remplir deux postes ! Mais comment un professeur se sent-il après avoir fait un double travail ? C’est un travail mal payé, mais très beau, parce qu’il permet de voir grandir, jour après jour, les personnes qui sont confiées à nos soins. C’est un peu comme être parents, tout au moins spirituellement. C’est aussi une grande responsabilité !